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PAL Va de l’avant wesh !

Ahaha, ce titre me tord… Aujourd’hui, je souhaite vous parler de deux livres qui m’ont franchement bien accompagné durant mon coup de mou d’août à Novembre pour finalement laisser place à l’acceptation de soi et des autres, la reconnaissance, l’estime de soi et surtout, l’accomplissement.

On a tous des moments comme ça, mais quand ça commence à vraiment prendre le pas sur notre quotidien, il faut agir ! L’appel de la fugue et HONJOK ont été de très bonne compagnie.

Durant le mois d’août, à bout de souffle, je suis partie 2 jours seule dans les Pouilles en Italie. C’était l’occasion de me retrouver seule, d’écouter mes besoins et seulement MES besoins. Durant ces deux jours, j’ai affronté mes peurs et pris mon courage à deux mains : voyager seule, aller au restaurant seule, aller sur la plage ou me promener seule, et tout cela dans un pays étranger… Une expérience qui me terrifiait mais dont j’avais le besoin…

Le plus dur était de prendre mes billets d’avion, ensuite, petit à petit, je me suis conditionnée, et, arrivée sur place, je n’ai pas eu d’autre choix que de me débrouiller. Ces deux jours m’ont fait beaucoup de bien mais n’étaient clairement pas suffisants.

Quelques semaines plus tard, je prends un billet de train et je rentre chez ma maman. J’emporte avec moi de la lecture, dont ma dernière découverte : L’art de la fugue. Inconsciemment, j’avais mis le doigt sur quelque chose : la prise de conscience. Le travail avait commencé.

Arrivée chez ma maman, j’ai profité de chaque moment. Que ce soit préparer le dîner, farfouiller chez Noz, m’occuper des chats, cueillir de la lavande et en faire des petits pochons en tissu, discuter, lire …. bref, j’ai profité de l’instant présent.

Le retour à Paris fut difficile, j’avais l’impression de retourner dans ce que j’essayais de fuir, sans comprendre que j’essayais de me fuir moi même, d’assumer mes torts, mes angoisses, d’être face à moi-même. Je ne voulais pas affronter la réalité. Sans grande surprise, les premiers jours étaient totalement non productifs. Puis, jour après jour, je reprenais un rythme de vie correct, des heures de lever et de coucher convenables, la productivité revenait, que cela soit la réorganisation de l’appartement, de mes papiers, mais aussi de mes pensées.

Petit à petit, mon esprit est devenu plus clair sur mes besoins, mes envies, les moyens d’arriver à ce que je veux et j’ai surtout appris à savoir lâcher prise quand il le faut. Les TO DO list c’est bien, mais parfois je suis vraiment un tyran envers moi même. Le risque, se décevoir soi-même et perdre toute envie ou productivité.

La rentrée étant passée, le calme revenu dans mon esprit, j’ai découvert un autre ouvrage : les Honjok ou l’art d’être heureux dans la solitude. C’est quand même drôle les coïncidences de la vie. Cela fait 1 an que je me passionne pour les K-dramas, et aujourd’hui me voici face à ce livre qui nous explique ce phénomène de Honjok, ces Coréens qui ont choisi de pratiquer des loisirs solitaires, de profiter de leur indépendance et d’embrasser la solitude.

Rester seule n’a pour moi jamais été un problème. Seule, je ne m’ennuie quasiment jamais ( sauf durant les coups de mou et je n’ai envie de rien faire et où je n’ai de l’intérêt pour rien). Dans cette société où on manque de temps, j’aime pouvoir planifier ma soirée “écriture”, “rangement”, “beauté”… En revanche, ce que j’avais du mal à “supporter”, c’était plutôt le fait que l’on m’impose d’être seule. Vexée comme un pou, j’en oubliais de profiter de ces moments au lieu de pester des heures durant, complètement contre productif et nocif. 

Ces deux livres ont été d’une grande aide pour cette fin d’année 2020. Cette mini PAL aide à relativiser mais aussi et surtout à se retrouver. Vous avez le droit de vous octroyer du temps pour vous même, SANS CULPABILISER, et ce, que vous soyez mariée, célibataire, avec ou sans enfants, en couple, bref, vous m’avez compris.

Ne culpabilisez pas, intéressez-vous à vous, demandez-vous ce que vous aimez faire, écoutez vous, faites ce qu’il vous plait pour vous détendre que cela soit prendre un bain, prendre un verre, faire du ménage, dessiner ou méditer. 

Apprendre à se connaître n’est pas forcément aisé, car c’est le moment où l’on se retrouve face à soi, à ses démons, c’est le moment d’assumer le bon comme le mauvais en nous. Par la suite, vous verrez que votre estime de soi sera bien meilleure. Ici pas de faux semblants, on apprend à s’aimer et à se connaître, c’est le plus important. Vos décisions seront en accord avec vous même et pas avec ce qu’on attends de vous. Oui, la société peut être oppressante, sachez vous en détacher pour ne prendre d’elle que le nécessaire, mais ne vous laissez plus jamais étouffer. PLUS JAMAIS.

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